FIGURE DE STYLE
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DEFINITION
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EXEMPLE
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ALLEGORIE n.f.
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Personnification d'une idée abstraite |
- Ô Mort, vieux capitaine, il est
temps ! |
ALLITERATION n.f.
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Répétition d'une ou de plusieurs consonnes
dans un groupe de mots |
Allitération en [s] dans Colombine de Verlaine : Cassandre sous son Capuce |
ANAPHORE n.f.
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Répétition d’une même expression ou d’un
même mot en début de phrase ou de vers |
- Partout l’image idée, partout la pensée
fleur, partout les fruits |
ANTITHESE n.f.
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2 termes de sens opposés dans une même
phrase |
- Le navire était noir, mais la voile était
blanche |
ASSONANCE n.f.
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Répétition d’une même voyelle dans un
groupe de mots |
Assonance en [u] dans Je vous envoie un bouquetde Ronsard : Qui ne les eût à ce vêpre cueillies Chutes à terre elles fussent demain. |
CHIASME n.m.
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Structure en croix qui associe 2 termes
deux à deux sans nécessairement qu’ils aient un rapport de sens |
- Il regarde longtemps, longtemps cherche
sans voir - Ces murs, maudits par dieu, par Satan profanés |
COMPARAISON n.f.
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Etablir un parallèle entre un comparé et un
comparant à l’aide d’un mot-outil (comme, semblable à...) |
- Tes yeux sont bleus comme le ciel |
ENUMERATION n.f.,
ACCUMULATION n.f. |
Juxtaposition d'une série de termes |
- Un gros meuble à tiroirs encombrés de
bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances |
EUPHEMISME n.m.
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Formulation adoucie d’une idée qui pourrait
paraître trop brutale |
- Les non-voyants (aveugles) - Il est décédé (il est mort) |
GRADATION n.f.
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Succession de mots ou d'expressions de sens
voisins et dont l'ordre traduit une progression croissante ou décroissante |
- elles piaillaient, beuglaient, hurlaient.
Le Vieux saltimbanque de Baudelaire |
HYPERBOLE n.f.
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Exagération dans le choix des mots |
- Un bruit à réveiller un mort |
IRONIE n.f.
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Dire le contraire de ce que l’on pense |
- C’est malin ! (c’est
idiot) - Surtout ne te presse pas ! |
LITOTE n.f.
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Utilisation d'une expression suggérant
beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement |
- Ce n’est pas mauvais (c’est
bon) - Va, je ne te hais point (je t’aime) Le Cid, de Corneille |
METAPHORE n.f.
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Etablir une assimilation entre un comparé
et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. |
- Et tes mains, feuilles de l’automne - Les étoiles volaient dans les branches des arbres |
METONYMIE n.f.
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Remplacer un élément par un autre élément
appartenant au même ensemble logique (contenu -> contenant ; partie
-> tout) |
- Boire un verre - Manger son assiette |
OXYMORE n.m.
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Réunir à l’intérieur d’une même expression
deux mots aux sens opposés |
- Une obscure clarté |
PERIPHRASE n.f.
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Remplacer un terme par une expression qui
le défini |
- La capitale de - Le roi des animaux |
PERSONNIFICATION n.f.
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Attribuer des qualités humaines à un objet
inanimé |
- Cette rose aimable comme toi - Un soleil voit naître et mourir la rose |
PLEONASME n.m.
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Répétition de termes superflue |
- Un géant vraiment grand - Descendre en bas |
SYNECDOQUE n.f.
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Remplacer un mot par un autre ayant une
relation d’inclusion avec celui-ci (la partie pour le tout ou le tout pour la
partie). Cas particulier de la métonymie. |
Le tout pour la partie
:
- Metz a gagné la finale (pour « l'équipe de foot de Metz »...) La partie pour le tout : - Je quitterai bientôt ces murs (pour « cette maison ») |
mardi 26 mars 2013
figures de styles et commentaire composé
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