En premier: pas de panique !
Ecris sur une feuille tout ce qui te vient par la tête sur le sujet avec les choses et les références étudiées ou que tu connais même si tu n'es pas très certain..
En second : souligne les mots clefs
En troisième pour chaque mot clef faire le travail de recherche suivant:
les mots synonymes
les mots antonymes (le contraire de l'idée)
Inscris ton mot et vois tout ce qui peut tourner autour
cela va t'aider à dégager un plan avec les systèmes d'oppositions complètes
En quatrième : on pourrait imaginer de traduire chaque mot clef en symbole
exemple: la thèse; La liberté , c'est de faire tout ce que l'on veut !
Liberté = A
Faire = B
Tout = C
(On ) veut = D
L'antithèse complète serait:
de mettre une négation totale
la liberté N'est pas de faire tout ce que l'on veut.
+A -B +C +D
mais pour construire la partie 3
c'est à dire la synthèse
on peut faire porter la négation sur un autre terme!
+A +B -C ==> La liberté serait de ne rien faire (oisiveté)
ou une autre idée possible
+A +B +C -D
==> La liberté serait de faire ( ce qui est bien au sens moral et peut être le contraire de nos passions) = pas ce que je veux
Donc la pieuvre doit t'aider à chercher toute les formes d'oppositions
Ensuite tu cherches si tu as des exemples avec des auteurs, des lectures, des films de références, des tableaux (peintures) des opéras, des ballets, tout ce que tu connais peut être exploité si c'est de la "culture" et que tu peux argumenter.
La maquette du plan peut alors être:
1) Je soutiens l'idée principale de la thèse A (en général proche du libellé du sujet)
2) je contredis fortement la Thèse A
3) je fais la synthèse
mardi 26 mars 2013
un petit livre à 1 euro pour le bac il y en a un autre qui va avec
- RUE DES ÉCOLES
- PARU LE : 16/08/2004
figures de styles et commentaire composé
FIGURE DE STYLE
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DEFINITION
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EXEMPLE
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ALLEGORIE n.f.
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Personnification d'une idée abstraite |
- Ô Mort, vieux capitaine, il est
temps ! |
ALLITERATION n.f.
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Répétition d'une ou de plusieurs consonnes
dans un groupe de mots |
Allitération en [s] dans Colombine de Verlaine : Cassandre sous son Capuce |
ANAPHORE n.f.
|
Répétition d’une même expression ou d’un
même mot en début de phrase ou de vers |
- Partout l’image idée, partout la pensée
fleur, partout les fruits |
ANTITHESE n.f.
|
2 termes de sens opposés dans une même
phrase |
- Le navire était noir, mais la voile était
blanche |
ASSONANCE n.f.
|
Répétition d’une même voyelle dans un
groupe de mots |
Assonance en [u] dans Je vous envoie un bouquetde Ronsard : Qui ne les eût à ce vêpre cueillies Chutes à terre elles fussent demain. |
CHIASME n.m.
|
Structure en croix qui associe 2 termes
deux à deux sans nécessairement qu’ils aient un rapport de sens |
- Il regarde longtemps, longtemps cherche
sans voir - Ces murs, maudits par dieu, par Satan profanés |
COMPARAISON n.f.
|
Etablir un parallèle entre un comparé et un
comparant à l’aide d’un mot-outil (comme, semblable à...) |
- Tes yeux sont bleus comme le ciel |
ENUMERATION n.f.,
ACCUMULATION n.f. |
Juxtaposition d'une série de termes |
- Un gros meuble à tiroirs encombrés de
bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances |
EUPHEMISME n.m.
|
Formulation adoucie d’une idée qui pourrait
paraître trop brutale |
- Les non-voyants (aveugles) - Il est décédé (il est mort) |
GRADATION n.f.
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Succession de mots ou d'expressions de sens
voisins et dont l'ordre traduit une progression croissante ou décroissante |
- elles piaillaient, beuglaient, hurlaient.
Le Vieux saltimbanque de Baudelaire |
HYPERBOLE n.f.
|
Exagération dans le choix des mots |
- Un bruit à réveiller un mort |
IRONIE n.f.
|
Dire le contraire de ce que l’on pense |
- C’est malin ! (c’est
idiot) - Surtout ne te presse pas ! |
LITOTE n.f.
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Utilisation d'une expression suggérant
beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement |
- Ce n’est pas mauvais (c’est
bon) - Va, je ne te hais point (je t’aime) Le Cid, de Corneille |
METAPHORE n.f.
|
Etablir une assimilation entre un comparé
et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. |
- Et tes mains, feuilles de l’automne - Les étoiles volaient dans les branches des arbres |
METONYMIE n.f.
|
Remplacer un élément par un autre élément
appartenant au même ensemble logique (contenu -> contenant ; partie
-> tout) |
- Boire un verre - Manger son assiette |
OXYMORE n.m.
|
Réunir à l’intérieur d’une même expression
deux mots aux sens opposés |
- Une obscure clarté |
PERIPHRASE n.f.
|
Remplacer un terme par une expression qui
le défini |
- La capitale de - Le roi des animaux |
PERSONNIFICATION n.f.
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Attribuer des qualités humaines à un objet
inanimé |
- Cette rose aimable comme toi - Un soleil voit naître et mourir la rose |
PLEONASME n.m.
|
Répétition de termes superflue |
- Un géant vraiment grand - Descendre en bas |
SYNECDOQUE n.f.
|
Remplacer un mot par un autre ayant une
relation d’inclusion avec celui-ci (la partie pour le tout ou le tout pour la
partie). Cas particulier de la métonymie. |
Le tout pour la partie
:
- Metz a gagné la finale (pour « l'équipe de foot de Metz »...) La partie pour le tout : - Je quitterai bientôt ces murs (pour « cette maison ») |
le programme de français en corpus bac première
http://www.etudes-litteraires. com/bac-francais/programme- premiere-bac.php
Lire la suite sur : http://www.etudes- litteraires.com/bac-francais/ programme-premiere-bac.php# ixzz1yqZ7vIBP
Programme de français en première à compter de l’année scolaire 2011-2012
Objets d’étude | Série L | Série S | Série ES | Séries techn. |
Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours
■ Corpus
| ||||
Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours
■ Corpus
| ||||
Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours
■ Corpus
| ||||
La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIe à nos jours
■ Corpus
|
Lire la suite sur : http://www.etudes-
construire une explication de texte
L'explication de texte
L'explication de texte
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L’épreuve orale de français au baccalauréat comporte une
explication de texte suivie d’un entretien. D’une durée de 20 minutes (plus
20 minutes de préparation), elle porte sur les textes étudiés en classe
durant l’année de première (œuvres complètes et groupements de textes).
Remarque : Une œuvre complète est une œuvre étudiée dans son
intégralité, un groupement de textes est un ensemble de 5 à 7 textes centrés
autour du même thème.
Votre professeur se chargera d’élaborer la liste des œuvres et
des textes étudiés pendant l’année scolaire.
C’est cette liste que vous présenterez à l’examinateur à
l’oral.
Remarque : Il se peut que l’examinateur vous laisse choisir le
texte, mais n’y comptez pas trop ! De toute manière, si vous êtes autorisé à
choisir, l’évaluation de votre prestation sera plus sévère…
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La première partie de l’épreuve orale consiste en une «
lecture d’un court passage (une quinzaine de vers ou une quinzaine de lignes
de prose) tiré de la liste des œuvres et des textes présentés par le
candidat. Il peut s’agir de tout ou partie de l’un des textes réunis dans le
cadre d’un groupement, ou d’un passage, quel qu’il soit, d’une des œuvres
intégrales étudiées. Le candidat lit le texte à haute voix. Il l’examine
méthodiquement. Il propose, en se fondant sur des remarques précises, un
jugement motivé sur ce qui en constitue à ses yeux l’intérêt ».
En pratique, que retenir ?
– l’exercice porte sur un texte court (15 - 20 lignes) ;
– il peut s’agir :
• d’un texte étudié en classe dans le cadre d’un groupement de
textes ;
• d’un texte étudié en classe dans le cadre d’une œuvre
complète ;
• d’un texte non expliqué en classe, mais extrait d’une des
œuvres complètes étudiées durant l’année ;
– pour les textes étudiés en classe, l’examinateur peut
proposer soit l’intégralité du passage, soit un extrait plus bref ;
– l’explication de texte doit être menée avec méthode.
Nous allons voir à présent comment procéder.
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A. Situer le passage
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Le texte que vous avez à
expliquer est toujours extrait d’une œuvre plus longue (même s’il s’agit d’un
poème, il est extrait d’un recueil poétique !). C’est pourquoi il convient de
le situer. Cette première phase de l’introduction varie selon qu’il s’agit
d’un texte extrait d’un groupement ou d’une œuvre complète.
Exemple : Maupassant,
Bel-Ami (texte 1 p. 257)
On ne présentera pas
cet extrait de Bel-Ami de Maupassant de la même manière selon qu’il est
étudié dans le cadre du groupement de textes, « L’entrée dans la vie » ou de
l’œuvre complète.
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Un axe est une piste de lecture, un centre d’intérêt du texte,
par exemple un thème-clef ou encore une particularité stylistique. Les axes
(généralement 2 ou 3) s’attachent à des aspects du textes particulièrement
marquants ou caractéristiques du passage : demandez-vous ce qui fait sa
spécificité.
Il n’est pas nécessaire que ces axes permettent un commentaire
exhaustif du texte. La lecture méthodique s’appuie en effet sur des choix de
lecture.
Exemples :
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C.Analyser
le plan du texte (explication linéaire)
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Analyser le plan du texte consiste à faire un découpage
cohérent du passage en plusieurs grandes parties pour chacune desquelles on
proposera un titre. On montrera aussi comment les différentes parties du
texte s’articulent entre elles.
Pour procéder au découpage du texte, on s’appuiera
essentiellement sur :
– les paragraphes (ou les strophes)
– les mots de liaison
– le sens : thèmes abordés successivement
– le raisonnement (pour un texte argumentatif).
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D.Mener l’explication
de détail
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Le principal écueil est ici la paraphrase. Elle consiste à répéter, moins
bien que l’auteur, ce que dit le texte (bannissez les formule du type «
l’auteur dit que... »).
Comment éviter la paraphrase ? En partant toujours de l’analyse formelle
(lexique, syntaxe*, répétitions, antithèses*, figures* de style,
versification*, rythme, etc.) pour en déduire :
– l’effet recherché,
– le sens.
Cette démarche est celle du sujet II ou commentaire littéraire. Vous
pouvez donc vous référer aussi à ce chapitre. Les exercices écrits que vous
ferez pendant l’année enrichiront vos compétences pour l’épreuve orale et
inversement.
Exemple : voir en fin de séquence l’explication du texte 1 (p. 267) et
celle du texte 2 (p. 264).
E.Élargir la perspective de l’explication en fin de conclusion
Si le texte est extrait d’un groupement : l’élargissement peut consister
en une comparaison rapide avec les autres extraits.
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L’examen méthodique d’un texte littéraire s’organise selon la démarche suivante :
Repérages préliminaires :
– lire le texte,
– analyser le paratexte,
– identifier le genre et le type.
En déduire les premières hypothèses de sens.
Analyse du texte :
– utiliser les outils d’analyse textuelle,
– en déduire les hypothèses de lecture,
– classer et hiérarchiser ces hypothèses.
L’organisation de l’explication :
Le plan de l’explication de texte se déduit :
– soit de la structure du texte (explication linéaire),
– soit du regroupement des hypothèses de lecture en axes (ou
centres d’intérêt).
A.
Explication linéaire ou lecture méthodique ?
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Les deux démarches sont toujours possibles, mais certains
textes se prêtent mieux à une lecture méthodique (par exemple les textes
n’ayant pas un plan très rigoureux), d’autres à une explication linéaire (par
exemple les textes argumentatifs).
Dans la pratique, il est plus facile d’éviter l’écueil de la
paraphrase en choisissant la lecture méthodique. En effet, la tentation est
grande, lorsqu’on étudie le texte ligne par ligne de répéter ce que dit
l’auteur et non d’analyser. La réorganisation de votre discours selon les
axes du commentaire dans la lecture méthodique vous oblige à prendre plus de
distance !
Exemple : Balzac, La Peau de chagrin (texte 3, p. 259).
Ce qui fait l’originalité et la force du texte, c’est moins le
contenu (on retrouve dans les conseils formulés ici par Rastignac des
remarques qui figurent par ailleurs dans de nombreux romans du xixe siècle
centrés sur le thème de l’arrivisme) que le ton à la fois enlevé et
provocateur de l’argumentation de Rastignac. En choisissant l’explication
linéaire, on risque, soit de passer sous silence cette dimension essentielle
du texte, soit de se perdre dans des redites. La lecture méthodique permet
une démarche plus habile, qu’illustrent les deux axes de lecture proposés
ci-dessous :
– axe 1 : l’initiation de Raphaël ou les leçons de Rastignac
– axe 2 : l’argumentation enjouée et provocatrice de Rastignac permet
indirectement à Balzac de faire un portrait moral de son personnage.
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Vous aurez à prendre en note une explication de texte en deux
occasions différentes :
En classe, lors de l’étude des textes :
– prenez des notes aussi précises que possible, qui fassent
référence au texte étudié (relevez les mots-clefs, indiquez les lignes ou les
paragraphes concernés par la remarque...) ;
– relisez vos notes chez vous et complétez-les de mémoire ;
– soulignez ou encadrez les passages importants ;
– vérifiez que vos notes sont lisibles et compréhensibles.
À l’examen, lors des 20 minutes de préparation :
Les notes prises lors de l’examen vous serviront à présenter
oralement votre explication. Elles ne doivent pas être rédigées (vous
risqueriez de lire l’explication, au lieu d’exposer votre analyse) mais
mettre en évidence les éléments-clefs du commentaire. Elles doivent être
claires, aérées, lisibles. Elles peuvent se présenter de la manière suivante
:
Notes d’explication de texte , Marivaux, La vie de Marianne,
(texte 2, p. 258).
Introduction
– Situation du passage : La Vie de Marianne = roman du xviiie siècle,
s’inscrivant dans la tradition du libertinage ;
– Marivaux : surtout auteur de théâtre, il a donné son nom au « marivaudage »
;
– Marianne : jeune orpheline, recommandée à M. de Climal (vieux dévot) qui la
confie à Mme Dutour, une lingère ;
– Marianne comprend peu à peu que M. de Climal cherche à la séduire pour
faire d’elle sa maîtresse -> Mme Dutour conseille à Marianne de profiter
de la situation.
Lecture du passage :
– Lecture méthodique 2 axes : 1. Dimension théâtrale du texte : association
langue soignée/langue populaire 2. Leçons de Mme Dutour
Étude de détail
Axe 1 : La Vie de Marianne = roman, mais Marivaux utilise tout son
savoir-faire de dramaturge pour faire « parler » la lingère.
1. Langue soutenue <= argumentation rigoureuse (rhétorique de
l’argumentation) :
– liens logiques (ligne 2),
– discours indirect libre (ligne 19 et suiv.).
2. Mais aussi langue orale et populaire reconstituée comme dans un dialogue
de théâtre (cf. les valets et servantes de théâtre) :
– mots familiers (« nippes », ligne 14, « pardi », ligne 29),
– tournures syntaxiques familières (lignes 7-8 , lignes 16-17),
– emploi de maximes (très nombreuses ; les plus frappantes sont ligne 6,
ligne 8, lignes 18-19, lignes 29-30),
– style « oral » : cf. théâtre = oral reconstitué.
=> discours populaire reconstitué qui fait penser aux dialogues des
servantes et valets de théâtre ; très vivant en dépit de sa longueur.
Axe 2 : les leçons de Mme Dutour
– discours initiatique : femme mûre/jeune fille ;
– conseils : 1. profiter - cf. champ lexical (« prendrais, tirerais, prenez
toujours, tendez la main, prendre/donner ») = tirer profit matériel des
attentions de M. de Climal
2. ne pas donner : « ne pas aimer », afin de ne pas s’engager affectivement
« laissez-le aimer », passivité
« promettre »/« tenir », donner l’illusion de l’amour, tromper
= Il s’agit de recettes pour gagner du temps ;
– discours cynique sur la vertu des femmes : Mme Dutour insiste sur cette
vertu (ligne 20 et suiv.) mais prône une conduite immorale.
Conclusion
– bilan : dimension théâtrale du texte ; un monologue ?
l’amour comme jeu <= une forme du marivaudage ; mais la leçon de Mme
Dutour va plus loin : jeu => profit
– ouverture : couple initiateur / initié (roman d’initiation) ; l’originalité
du texte : il s’agit de l’initiation d’une jeune fille (et non d’un jeune
homme, comme c’est habituellement le cas).
La prise de notes pendant l’année :
– aussi précise et riche que possible,
– aérée (pensez à sauter des lignes, à laisser une marge pour rajouter des
remarques personnelles),
– notez les mots-clés, mettez-les en relief (à l’aide d’un surligneur
fluorescent),
– indiquez clairement les étapes de l’explication (introduction – explication
de détail et axes – conclusion).
La prise de notes à l’examen :
– plus sommaire : allez à l’essentiel,
– aérée, sur un seul côté de la feuille de brouillon,
– indiquez surtout les mots-clés : ce sont les termes qu’il ne faut pas
oublier de dire,
– très structurée : numérotez vos étapes, soulignez les titres pour vous y
retrouver plus facilement.
Remarque : Abréviations et signes : la prise de notes est un
acte personnel. Personnalisez votre prise de notes en créant vos abréviations
et vos signes.
|
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|
||
La lecture à haute voix du texte que vous allez expliquer est
une phase très importante de votre prestation orale : il ne faut donc ni
l’oublier, ni la négliger.
Quand lire le texte ?
Dans l’introduction, immédiatement après la présentation de
l’extrait et avant d’annoncer vos axes de lecture.
Remarque : Ne commencez pas d’emblée par la lecture, le texte
doit d’abord être présenté !
Pourquoi lire le texte ?
Par la lecture du texte, vous devez montrer à l’examinateur
que vous avez bien compris le contenu du passage, sa structure et ses enjeux.
Une bonne lecture est déjà une forme d’interprétation et donc d’explication.
Comment bien lire ?
– N’allez pas trop vite, prenez le temps de respirer entre les
phrases et les différents groupes de souffle. Respectez les pauses que
suggère la ponctuation.
Remarque : La lecture du texte est le moment de vaincre votre
anxiété et de vous concentrer pour le travail d’explication qui va suivre.
Elle constitue un moment de répit où vous avez l’occasion de vous calmer et
d’assurer votre voix. Le travail de respiration peut vous y aider.
– Pensez aux liaisons.
– Insistez sur les mots-clefs : ils montrent que vous avez
compris le sens du texte (pensez à accentuer les connecteurs logiques, les
mots que la ponctuation ou la syntaxe mettent en valeur et tout autre mot que
vous jugez important).
– Pendant l’année :
• vérifiez tous les mots que vous ne connaissez pas dans le
dictionnaire, cela vous évitera de buter à l’oral ;
• entraînez-vous, aussi souvent que possible, à lire
oralement, devant vos camarades.
– À l’examen : pensez au sens du texte pendant que vous lisez
et au message que l’auteur veut faire passer. Cela vous aidera à trouver le
ton juste !
Attention : n’en faites pas trop, votre lecture doit rester
sobre. Pas d’élans de voix et d’excès de lyrisme !
Remarque : L’examinateur interrompra peut-être votre lecture :
ne vous en inquiétez pas. Les textes sont parfois longs et il peut vouloir
gagner du temps pour l’explication et l’entretien.
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Vous aurez, pendant 15 à 20 minutes, pris des notes
d’explication de texte. Ces notes doivent vous permettre de présenter et de
commenter oralement le texte pendant 10 minutes environ.
Attention : il ne faut pas lire vos notes, mais construire un
discours organisé et cohérent à partir de ces quelques repères !
Exemple : Si nous reprenons l’exemple du passage extrait de La
Vie de Marianne (texte 2, p. 258) et le canevas de prise de notes ci-dessus,
vous pourriez tenir le discours suivant (Axe 1, point 1).
« La Vie de Marianne est un roman, mais Marianne utilise tout
son savoir-faire de dramaturge (ou d’auteur de théâtre) pour faire parler la
lingère, donc pour introduire un effet de réel. Certes, la langue employée
est soutenue, comme en témoigne la présence d’une argumentation rigoureuse
qui développe une véritable rhétorique de l’argumentation… »
N’oubliez pas que l’examinateur vous interrompra peut-être
pour poser une question, demander une précision, ou recentrer votre analyse.
Cette interruption ne doit pas vous faire perdre le fil de votre discours.
Prévoyez des repères suffisamment clairs sur votre brouillon pour pouvoir
vous y retrouver à quelque moment de l’explication que ce soit. Mettez en
valeur (soulignement, surligneur fluorescent) les grandes étapes de votre
prise de notes !
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Lisez avec attention l’explication de texte ci-dessous et
repérez, au fil de cette lecture, les compétences que nous venons d’examiner.
Exemple : Maupassant, Bel-Ami (texte 1, p. 257)
Introduction
– situation : Lors de la soirée chez Forestier, les convives
viennent à parler d’un sujet d’actualité, la colonisation de l’Algérie. Or
Georges Duroy a séjourné 28 mois dans les trois provinces d’Alger, Oran et
Constantine (cette information est donnée quelques lignes plus haut ; ne pas
hésiter à citer le passage). Demeuré silencieux jusqu’alors, il va pouvoir
prendre part à la conversation.
– Lecture du passage
– Ce passage est un temps fort du roman ; la soirée chez
Forestier est la première étape dans l’ascension de Duroy : il entre pour la
première fois en contact avec des gens qui possèdent la fortune et le pouvoir
qu’il rêve de conquérir. Nous ferons de ce texte une lecture méthodique
suivant 2 axes :
Axe 1 : nous verrons d’abord que la soirée chez Forestier est
pour Duroy l’occasion de se faire valoir ;
Axe 2 : nous montrerons ensuite que ce passage est important
parce que Maupassant présente les personnages qui joueront un rôle dans
l’ascension de Duroy - et dans le roman. C’est la fin des pages d’exposition.
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