mardi 26 mars 2013

trouver des idées !!! français philo histoire géo éco

En premier: pas de panique !

Ecris sur une feuille tout ce qui te vient par la tête sur le sujet avec les choses et les références étudiées ou que tu connais même si tu n'es pas très certain..


En second : souligne les mots clefs

En troisième pour chaque mot clef faire le travail de recherche suivant:
les mots synonymes
les mots antonymes (le contraire de l'idée)

brain storming bac français.bmp

Inscris ton  mot et vois tout ce qui peut tourner autour

cela va t'aider à dégager un plan avec les systèmes d'oppositions complètes

En quatrième : on pourrait imaginer de traduire chaque mot clef en symbole

exemple: la thèse; La liberté , c'est de faire tout ce que l'on veut !

Liberté = A
Faire = B
Tout = C
(On ) veut = D

L'antithèse complète serait:

de mettre une négation totale

la liberté N'est pas de faire tout ce que l'on veut.

+A -B  +C +D

mais pour construire la partie 3
c'est à dire la synthèse
on peut faire porter la négation sur un autre terme!

+A +B -C ==>  La liberté serait de ne rien faire (oisiveté)

ou une autre idée possible


+A +B +C -D

==>  La liberté serait de faire ( ce qui est bien au sens moral et peut être le contraire de nos passions) = pas ce que je veux

Donc la pieuvre doit t'aider à chercher toute les formes d'oppositions

Ensuite tu cherches si tu as des exemples avec des auteurs, des lectures, des films de références, des tableaux (peintures) des opéras, des ballets, tout ce que tu connais peut être exploité si c'est de la "culture" et que tu peux argumenter.

La maquette du plan peut alors être:
1)  Je soutiens l'idée principale de la thèse A (en général proche du libellé du   sujet)
2) je contredis fortement la Thèse A
3) je fais la synthèse

un petit livre à 1 euro pour le bac il y en a un autre qui va avec




figures de styles et commentaire composé



FIGURE DE STYLE
DEFINITION
EXEMPLE
ALLEGORIE n.f.
Personnification d'une idée abstraite
- Ô Mort, vieux capitaine, il est temps !
ALLITERATION n.f.
Répétition d'une ou de plusieurs consonnes dans un groupe de mots
Allitération en [s] dans Colombine de Verlaine :
    Cassandre sous son
    Capuce

ANAPHORE n.f.
Répétition d’une même expression ou d’un même mot en début de phrase ou de vers
- Partout l’image idée, partout la pensée fleur, partout les fruits
ANTITHESE n.f.
2 termes de sens opposés dans une même phrase
- Le navire était noir, mais la voile était blanche
ASSONANCE n.f.
Répétition d’une même voyelle dans un groupe de mots
Assonance en [u] dans Je vous envoie un bouquetde Ronsard :
    Qui ne les eût à ce vêpre cueillies
    Chutes à terre elles fussent demain.

CHIASME n.m.
Structure en croix qui associe 2 termes deux à deux sans nécessairement qu’ils aient un rapport de sens
- Il regarde longtemps, longtemps cherche sans voir
- Ces murs, maudits par dieu, par Satan profanés
COMPARAISON n.f.
Etablir un parallèle entre un comparé et un comparant à l’aide d’un mot-outil (comme, semblable à...)
- Tes yeux sont bleus comme le ciel
ENUMERATION n.f.,
ACCUMULATION 
n.f.
Juxtaposition d'une série de termes
- Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances
EUPHEMISME n.m.
Formulation adoucie d’une idée qui pourrait paraître trop brutale
- Les non-voyants (aveugles)
- Il est décédé (il est mort)
GRADATION n.f.
Succession de mots ou d'expressions de sens voisins et dont l'ordre traduit une progression croissante ou décroissante
- elles piaillaient, beuglaient, hurlaient.   Le Vieux saltimbanque de Baudelaire
HYPERBOLE n.f.
Exagération dans le choix des mots
- Un bruit à réveiller un mort
IRONIE n.f.
Dire le contraire de ce que l’on pense
- C’est malin ! (c’est idiot)
- Surtout ne te presse pas !
LITOTE n.f.
Utilisation d'une expression suggérant beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement
- Ce n’est pas mauvais (c’est bon)
- Va, je ne te hais point (je t’aime)    Le Cid, de Corneille
METAPHORE n.f.
Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison.
Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots.

- Et tes mains, feuilles de l’automne
- Les étoiles volaient dans les branches des arbres
METONYMIE n.f.
Remplacer un élément par un autre élément appartenant au même ensemble logique (contenu -> contenant ; partie -> tout)
- Boire un verre
- Manger son assiette
OXYMORE n.m.
Réunir à l’intérieur d’une même expression deux mots aux sens opposés
- Une obscure clarté
PERIPHRASE n.f.
Remplacer un terme par une expression qui le défini
- La capitale de la France
- Le roi des animaux
PERSONNIFICATION n.f.
Attribuer des qualités humaines à un objet inanimé
- Cette rose aimable comme toi
- Un soleil voit naître et mourir la rose
PLEONASME n.m.
Répétition de termes superflue
- Un géant vraiment grand
- Descendre en bas
SYNECDOQUE n.f.
Remplacer un mot par un autre ayant une relation d’inclusion avec celui-ci (la partie pour le tout ou le tout pour la partie). Cas particulier de la métonymie.
Le tout pour la partie :
- Metz a gagné la finale (pour « l'équipe de foot de Metz »...)

La partie pour le tout :
- Je quitterai bientôt ces murs (pour « cette maison »)

le programme de français en corpus bac première

http://www.etudes-litteraires.com/bac-francais/programme-premiere-bac.php

Programme de français en première à compter de l’année scolaire 2011-2012

Objets d’étude

Série L

Série S

Série ES

Séries techn.

Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours
■ Corpus
Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours
■ Corpus
Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours
■ Corpus
La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIe à nos jours
■ Corpus


Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/bac-francais/programme-premiere-bac.php#ixzz1yqZ7vIBP

construire une explication de texte


L'explication de texte

L'explication de texte



L’épreuve orale de français au baccalauréat comporte une explication de texte suivie d’un entretien. D’une durée de 20 minutes (plus 20 minutes de préparation), elle porte sur les textes étudiés en classe durant l’année de première (œuvres complètes et groupements de textes).
Remarque : Une œuvre complète est une œuvre étudiée dans son intégralité, un groupement de textes est un ensemble de 5 à 7 textes centrés autour du même thème.
Votre professeur se chargera d’élaborer la liste des œuvres et des textes étudiés pendant l’année scolaire.
C’est cette liste que vous présenterez à l’examinateur à l’oral.
Remarque : Il se peut que l’examinateur vous laisse choisir le texte, mais n’y comptez pas trop ! De toute manière, si vous êtes autorisé à choisir, l’évaluation de votre prestation sera plus sévère…


1.Que disent les Instructions Officielles ?



La première partie de l’épreuve orale consiste en une « lecture d’un court passage (une quinzaine de vers ou une quinzaine de lignes de prose) tiré de la liste des œuvres et des textes présentés par le candidat. Il peut s’agir de tout ou partie de l’un des textes réunis dans le cadre d’un groupement, ou d’un passage, quel qu’il soit, d’une des œuvres intégrales étudiées. Le candidat lit le texte à haute voix. Il l’examine méthodiquement. Il propose, en se fondant sur des remarques précises, un jugement motivé sur ce qui en constitue à ses yeux l’intérêt ».
En pratique, que retenir ?
– l’exercice porte sur un texte court (15 - 20 lignes) ;
– il peut s’agir :
• d’un texte étudié en classe dans le cadre d’un groupement de textes ;
• d’un texte étudié en classe dans le cadre d’une œuvre complète ;
• d’un texte non expliqué en classe, mais extrait d’une des œuvres complètes étudiées durant l’année ;
– pour les textes étudiés en classe, l’examinateur peut proposer soit l’intégralité du passage, soit un extrait plus bref ;
– l’explication de texte doit être menée avec méthode.
Nous allons voir à présent comment procéder.

A. Situer le passage



Le texte que vous avez à expliquer est toujours extrait d’une œuvre plus longue (même s’il s’agit d’un poème, il est extrait d’un recueil poétique !). C’est pourquoi il convient de le situer. Cette première phase de l’introduction varie selon qu’il s’agit d’un texte extrait d’un groupement ou d’une œuvre complète.
Exemple : Maupassant, Bel-Ami (texte 1 p. 257)
On ne présentera pas cet extrait de Bel-Ami de Maupassant de la même manière selon qu’il est étudié dans le cadre du groupement de textes, « L’entrée dans la vie » ou de l’œuvre complète.


B.Définir les axes de lecture (lecture méthodique)



Un axe est une piste de lecture, un centre d’intérêt du texte, par exemple un thème-clef ou encore une particularité stylistique. Les axes (généralement 2 ou 3) s’attachent à des aspects du textes particulièrement marquants ou caractéristiques du passage : demandez-vous ce qui fait sa spécificité.
Il n’est pas nécessaire que ces axes permettent un commentaire exhaustif du texte. La lecture méthodique s’appuie en effet sur des choix de lecture.
            Exemples :

C.Analyser le plan du texte (explication linéaire)



Analyser le plan du texte consiste à faire un découpage cohérent du passage en plusieurs grandes parties pour chacune desquelles on proposera un titre. On montrera aussi comment les différentes parties du texte s’articulent entre elles.
Pour procéder au découpage du texte, on s’appuiera essentiellement sur :
– les paragraphes (ou les strophes)
– les mots de liaison
– le sens : thèmes abordés successivement
– le raisonnement (pour un texte argumentatif).


D.Mener l’explication de détail


Le principal écueil est ici la paraphrase. Elle consiste à répéter, moins bien que l’auteur, ce que dit le texte (bannissez les formule du type « l’auteur dit que... »).
Comment éviter la paraphrase ? En partant toujours de l’analyse formelle (lexique, syntaxe*, répétitions, antithèses*, figures* de style, versification*, rythme, etc.) pour en déduire :
– l’effet recherché,
– le sens.
Cette démarche est celle du sujet II ou commentaire littéraire. Vous pouvez donc vous référer aussi à ce chapitre. Les exercices écrits que vous ferez pendant l’année enrichiront vos compétences pour l’épreuve orale et inversement.
Exemple : voir en fin de séquence l’explication du texte 1 (p. 267) et celle du texte 2 (p. 264).
E.Élargir la perspective de l’explication en fin de conclusion
Si le texte est extrait d’un groupement : l’élargissement peut consister en une comparaison rapide avec les autres extraits.


L’examen méthodique d’un texte littéraire s’organise selon la démarche suivante :
Repérages préliminaires :
– lire le texte,
– analyser le paratexte,
– identifier le genre et le type.
En déduire les premières hypothèses de sens.
Analyse du texte :
– utiliser les outils d’analyse textuelle,
– en déduire les hypothèses de lecture,
– classer et hiérarchiser ces hypothèses.
L’organisation de l’explication :
Le plan de l’explication de texte se déduit :
– soit de la structure du texte (explication linéaire),
– soit du regroupement des hypothèses de lecture en axes (ou centres d’intérêt).

A. Explication linéaire ou lecture méthodique ?



Les deux démarches sont toujours possibles, mais certains textes se prêtent mieux à une lecture méthodique (par exemple les textes n’ayant pas un plan très rigoureux), d’autres à une explication linéaire (par exemple les textes argumentatifs).
Dans la pratique, il est plus facile d’éviter l’écueil de la paraphrase en choisissant la lecture méthodique. En effet, la tentation est grande, lorsqu’on étudie le texte ligne par ligne de répéter ce que dit l’auteur et non d’analyser. La réorganisation de votre discours selon les axes du commentaire dans la lecture méthodique vous oblige à prendre plus de distance !
Exemple : Balzac, La Peau de chagrin (texte 3, p. 259).
Ce qui fait l’originalité et la force du texte, c’est moins le contenu (on retrouve dans les conseils formulés ici par Rastignac des remarques qui figurent par ailleurs dans de nombreux romans du xixe siècle centrés sur le thème de l’arrivisme) que le ton à la fois enlevé et provocateur de l’argumentation de Rastignac. En choisissant l’explication linéaire, on risque, soit de passer sous silence cette dimension essentielle du texte, soit de se perdre dans des redites. La lecture méthodique permet une démarche plus habile, qu’illustrent les deux axes de lecture proposés ci-dessous :
            – axe 1 : l’initiation de Raphaël ou les leçons de Rastignac
            – axe 2 : l’argumentation enjouée et provocatrice de Rastignac permet indirectement à Balzac de faire un portrait moral de son personnage.


B.Prendre des notes



Vous aurez à prendre en note une explication de texte en deux occasions différentes :
En classe, lors de l’étude des textes :
– prenez des notes aussi précises que possible, qui fassent référence au texte étudié (relevez les mots-clefs, indiquez les lignes ou les paragraphes concernés par la remarque...) ;
– relisez vos notes chez vous et complétez-les de mémoire ;
– soulignez ou encadrez les passages importants ;
– vérifiez que vos notes sont lisibles et compréhensibles.
À l’examen, lors des 20 minutes de préparation :
Les notes prises lors de l’examen vous serviront à présenter oralement votre explication. Elles ne doivent pas être rédigées (vous risqueriez de lire l’explication, au lieu d’exposer votre analyse) mais mettre en évidence les éléments-clefs du commentaire. Elles doivent être claires, aérées, lisibles. Elles peuvent se présenter de la manière suivante :
Notes d’explication de texte , Marivaux, La vie de Marianne, (texte 2, p. 258).
            Introduction
            – Situation du passage : La Vie de Marianne = roman du xviiie siècle, s’inscrivant dans la tradition du libertinage ;
            – Marivaux : surtout auteur de théâtre, il a donné son nom au « marivaudage » ;
            – Marianne : jeune orpheline, recommandée à M. de Climal (vieux dévot) qui la confie à Mme Dutour, une lingère ;
            – Marianne comprend peu à peu que M. de Climal cherche à la séduire pour faire d’elle sa maîtresse -> Mme Dutour conseille à Marianne de profiter de la situation.
             Lecture du passage :
            – Lecture méthodique 2 axes : 1. Dimension théâtrale du texte : association langue soignée/langue populaire 2. Leçons de Mme Dutour
            Étude de détail
            Axe 1 : La Vie de Marianne = roman, mais Marivaux utilise tout son savoir-faire de dramaturge pour faire « parler » la lingère.
            1. Langue soutenue <= argumentation rigoureuse (rhétorique de l’argumentation) :
            – liens logiques (ligne 2),
            – discours indirect libre (ligne 19 et suiv.).
            2. Mais aussi langue orale et populaire reconstituée comme dans un dialogue de théâtre (cf. les valets et servantes de théâtre) :
            – mots familiers (« nippes », ligne 14, « pardi », ligne 29),
            – tournures syntaxiques familières (lignes 7-8 , lignes 16-17),
            – emploi de maximes (très nombreuses ; les plus frappantes sont ligne 6, ligne 8, lignes 18-19, lignes 29-30),
            – style « oral » : cf.  théâtre = oral reconstitué.
            =>  discours populaire reconstitué qui fait penser aux dialogues des servantes et valets de théâtre ; très vivant en dépit de sa longueur.
            Axe 2 : les leçons de Mme Dutour
            – discours initiatique : femme mûre/jeune fille ;
            – conseils : 1. profiter - cf. champ lexical (« prendrais, tirerais, prenez toujours, tendez la main, prendre/donner ») = tirer profit matériel des attentions de M. de Climal
            2. ne pas donner : « ne pas aimer », afin de ne pas s’engager affectivement
            « laissez-le aimer », passivité
            « promettre »/« tenir », donner l’illusion de l’amour, tromper
            = Il s’agit de recettes pour gagner du temps ;
            – discours cynique sur la vertu des femmes : Mme Dutour insiste sur cette vertu (ligne 20 et suiv.) mais prône une conduite immorale.
            Conclusion
            – bilan : dimension théâtrale du texte ; un monologue ?
            l’amour comme jeu <= une forme du marivaudage ; mais la leçon de Mme Dutour va plus loin : jeu => profit
            – ouverture : couple initiateur / initié (roman d’initiation) ; l’originalité du texte : il s’agit de l’initiation d’une jeune fille (et non d’un jeune homme, comme c’est habituellement le cas).
La prise de notes pendant l’année :
            – aussi précise et riche que possible,
            – aérée (pensez à sauter des lignes, à laisser une marge pour rajouter des remarques personnelles),
            – notez les mots-clés, mettez-les en relief (à l’aide d’un surligneur fluorescent),
            – indiquez clairement les étapes de l’explication (introduction – explication de détail et axes – conclusion).
La prise de notes à l’examen :
            – plus sommaire : allez à l’essentiel,
            – aérée, sur un seul côté de la feuille de brouillon,
            – indiquez surtout les mots-clés : ce sont les termes qu’il ne faut pas oublier de dire,
            – très structurée : numérotez vos étapes, soulignez les titres pour vous y retrouver plus facilement.
Remarque : Abréviations et signes : la prise de notes est un acte personnel. Personnalisez votre prise de notes en créant vos abréviations et vos signes.


C.Lire le texte à haute voix



La lecture à haute voix du texte que vous allez expliquer est une phase très importante de votre prestation orale : il ne faut donc ni l’oublier, ni la négliger.
Quand lire le texte ?
Dans l’introduction, immédiatement après la présentation de l’extrait et avant d’annoncer vos axes de lecture.
Remarque : Ne commencez pas d’emblée par la lecture, le texte doit d’abord être présenté !
Pourquoi lire le texte ?
Par la lecture du texte, vous devez montrer à l’examinateur que vous avez bien compris le contenu du passage, sa structure et ses enjeux. Une bonne lecture est déjà une forme d’interprétation et donc d’explication.
Comment bien lire ?
– N’allez pas trop vite, prenez le temps de respirer entre les phrases et les différents groupes de souffle. Respectez les pauses que suggère la ponctuation.
Remarque : La lecture du texte est le moment de vaincre votre anxiété et de vous concentrer pour le travail d’explication qui va suivre. Elle constitue un moment de répit où vous avez l’occasion de vous calmer et d’assurer votre voix. Le travail de respiration peut vous y aider.
– Pensez aux liaisons.
– Insistez sur les mots-clefs : ils montrent que vous avez compris le sens du texte (pensez à accentuer les connecteurs logiques, les mots que la ponctuation ou la syntaxe mettent en valeur et tout autre mot que vous jugez important).
– Pendant l’année :
• vérifiez tous les mots que vous ne connaissez pas dans le dictionnaire, cela vous évitera de buter à l’oral ;
• entraînez-vous, aussi souvent que possible, à lire oralement, devant vos camarades.
– À l’examen : pensez au sens du texte pendant que vous lisez et au message que l’auteur veut faire passer. Cela vous aidera à trouver le ton juste !
Attention : n’en faites pas trop, votre lecture doit rester sobre. Pas d’élans de voix et d’excès de lyrisme !
Remarque : L’examinateur interrompra peut-être votre lecture : ne vous en inquiétez pas. Les textes sont parfois longs et il peut vouloir gagner du temps pour l’explication et l’entretien.


D.Construire l’explication orale à partir de vos notes



Vous aurez, pendant 15 à 20 minutes, pris des notes d’explication de texte. Ces notes doivent vous permettre de présenter et de commenter oralement le texte pendant 10 minutes environ.
Attention : il ne faut pas lire vos notes, mais construire un discours organisé et cohérent à partir de ces quelques repères !
Exemple : Si nous reprenons l’exemple du passage extrait de La Vie de Marianne (texte 2, p. 258) et le canevas de prise de notes ci-dessus, vous pourriez tenir le discours suivant (Axe 1, point 1).
« La Vie de Marianne est un roman, mais Marianne utilise tout son savoir-faire de dramaturge (ou d’auteur de théâtre) pour faire parler la lingère, donc pour introduire un effet de réel. Certes, la langue employée est soutenue, comme en témoigne la présence d’une argumentation rigoureuse qui développe une véritable rhétorique de l’argumentation… »
N’oubliez pas que l’examinateur vous interrompra peut-être pour poser une question, demander une précision, ou recentrer votre analyse. Cette interruption ne doit pas vous faire perdre le fil de votre discours. Prévoyez des repères suffisamment clairs sur votre brouillon pour pouvoir vous y retrouver à quelque moment de l’explication que ce soit. Mettez en valeur (soulignement, surligneur fluorescent) les grandes étapes de votre prise de notes !


5.Lecture méthodique dans le cadre de l’œuvre complète



Lisez avec attention l’explication de texte ci-dessous et repérez, au fil de cette lecture, les compétences que nous venons d’examiner.
Exemple : Maupassant, Bel-Ami (texte 1, p. 257)
Introduction
– situation : Lors de la soirée chez Forestier, les convives viennent à parler d’un sujet d’actualité, la colonisation de l’Algérie. Or Georges Duroy a séjourné 28 mois dans les trois provinces d’Alger, Oran et Constantine (cette information est donnée quelques lignes plus haut ; ne pas hésiter à citer le passage). Demeuré silencieux jusqu’alors, il va pouvoir prendre part à la conversation.
– Lecture du passage
– Ce passage est un temps fort du roman ; la soirée chez Forestier est la première étape dans l’ascension de Duroy : il entre pour la première fois en contact avec des gens qui possèdent la fortune et le pouvoir qu’il rêve de conquérir. Nous ferons de ce texte une lecture méthodique suivant 2 axes :
Axe 1 : nous verrons d’abord que la soirée chez Forestier est pour Duroy l’occasion de se faire valoir ;
Axe 2 : nous montrerons ensuite que ce passage est important parce que Maupassant présente les personnages qui joueront un rôle dans l’ascension de Duroy - et dans le roman. C’est la fin des pages d’exposition.